Publié dans Politique

Homme politique de l’année - Général Gellé Serge, la bonne personne à la bonne place !

Publié le lundi, 27 décembre 2021


Un franc – parler qui séduit ou qui dérange. De l’honnêteté, de l’intégrité et du patriotisme à revendre ! Autant de qualités qui définissent le Général  Serge Gellé, actuel secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale (SEG). Cet officier de la Gendarmerie mérite amplement d’être nommé homme politique de l’année 2021. Du haut de ses 57 ans, il faut dire que le Général Gellé n’a pas volé son statut actuel. Il a gravi tous les échelons avant d’occuper son poste. Il a débuté en tant que gendarme stagiaire à la brigade de Toamasina-ville avant d’intégrer l’Académie militaire d’Antsirabe où il faisait partie de la 17ème promotion. Par la suite, il est devenu instructeur et a pu former plusieurs générations d’officiers.
Dès sa prise de fonction officielle à la tête du secrétariat d’Etat à la Gendarmerie (SEG) le 16 août 2021, le Général Serge Gellé n’y est pas allé par quatre chemins pour annoncer ses objectifs : lutter contre l’insécurité mais également poursuivre le combat de son prédécesseur pour éradiquer le fléau de corruption qui gangrène ce corps des Forces armées. « Qu’on me remplace si l’on me juge incompétent dans mes fonctions », avait – il également déclaré pour dire qu’il est prêt à tout pour honorer  ses engagements auprès des deux chefs de l’Exécutif, et par la même occasion, pour concrétiser le contrat – programme qui le soumet à une obligation de résultats.
Humilité et proximité avec le peuple
Initiateur du « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG est le premier membre du Gouvernement à vulgariser son numéro de téléphone. « Voici mon numéro, n’hésitez pas à m’appeler », a – t – il déclaré. Grâce à cela, il peut obtenir directement des informations et autres dénonciations venant des simples citoyens sur des faits d’insécurité ou encore des cas de corruption et abus commis par des éléments de la Gendarmerie. Par un simple appel téléphonique ou un message (SMS), le citoyen qui est victime d’abus peut révéler en tout anonymat les détails comme le lieu exact du déroulement des faits ainsi que la date.
A travers le « Tagnamaron’ny fandriampahalemana », le SEG fait preuve d’une grande humilité en se plaçant aux côtés du peuple et inclut directement les citoyens dans la lutte contre l’insécurité. Une initiative louable à laquelle il a aussi invité ses confrères qui occupent un poste à responsabilité au sein du corps de la Gendarmerie. « Mon plus grand souhait est de voir le nombre de gendarmes qui vont en prison diminuer mais cela ne signifie pas que les sanctions ne vont pas s’abattre sur les récalcitrants qui continuent de faire fi de la loi », a – t – il confié au cours d’une récente intervention médiatique. Il prône également le strict respect de « la loi qui oblige et la loi qui interdit ».  Par la même occasion, le SEG  a multiplié les appels à l’endroit des « brebis galeuses » de la Gendarmerie à revenir sur le droit chemin.
Acte de bravoure
Un autre fait qui aura fait graver le nom du Général Serge Gellé dans l’histoire fut également son acte de bravoure lors du sauvetage des naufragés du bateau « MS Francia » à Soanierana-Ivongo. Alors qu’il dirigeait une délégation officielle aux côtés du Premier ministre Christian Ntsay sur les lieux du naufrage,  l’hélicoptère qui le transportait avec 3 autres passagers a fait un crash dans la soirée du 20 décembre à Mahambo. Alors que beaucoup le croyait mort, le SEG a miraculeusement survécu après être resté près de 12 heures et demi dans la mer. Une survie qu’il doit à ses nombreuses expériences de militaire selon ses explications. D’ailleurs, cet incident rappelait l’une de ses devises : « Ny tampoka tsy mahalehilahy fa lehilahy izay mahafaka amin’ny tampoka.»
Après cet acte de courage, ce Général de division a été élevé au rang de Général de corps d’armée depuis le 22 décembre. Bien que le mécanicien de l’hélicoptère soit également rescapé, le SEG se désole de ne pas avoir pu sauver tous ses compagnons de vol. « J’ai demandé pardon auprès des familles de mes amis car je n’ai pu rien faire pour les sauver», a – t – il affirmé. Des propos qui en disent long sur ses qualités d’homme d’honneur !
Sandra R.
 

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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